Peggy ERRAKI

ATELIER RETOUR A LA TERRE
Céramiste

www.atelierretouralaterre.com
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06 81 66 79 58

La terre a toujours été le médium d’expression de Peggy Erraki. Cette créatrice travaille la porcelaine et la faïence. Ses créations évoquent la nature, le nombre d’or. Feuilles et coquillages se développent et s’élaborent en creusant la matière et ainsi gardent l’empreinte du végétal, minéral originel.

Elle sculpte ses bagues sur son doigt, la terre tourne autour du corps pour le parer et celui-ci donne vie à la pièce. Chaque pièce est unique et nécessite la rencontre avec la personne qui va la porter.

Dans une démarche de sculpteur, certaines pièces sont tirées en bronze. Cet alliage qui remonte aux premiers bijoux ou aux sculptures monumentales prend ici la dimension d’un bijou contemporain, chaque pièce portée devient une sculpture à porter. Son geste s’inscrit dans la matière et se meut sur le corps, un prolongement.

L’atelier est installé à Villers sous Chalamont, petit village du haut Doubs entouré de forêts d’où je puise mon inspiration.

 

« Pendant 2 ans, j’ai suivi les cours de l’artiste Marie Françoise Demortier à Marseillan dans l’Hérault. Elle m’a transmis sa passion et toutes les techniques de la poterie. Puis le besoin de m’exprimer seule se fait sentir.

Je commence un travail personnel en sculptant des bagues directement sur mon doigt. Le retour à ma région d’origine me plonge dans une nature généreuse et l’envie de la sublimer devient une évidence.

Le nombre d’or est au centre de ma création, ce développement en spirale régulier se retrouve dans toute la nature, les feuilles, les fleurs, les coquillages …

J’utilise la technique dite  » à la plaque  » qui consiste à abaisser la terre comme une pâte à tarte avec un rouleau en bois. Puis je prends l’empreinte d’une feuille et lui donne sa forme. Le séchage peut durer entre une semaine et 3 semaines selon l’épaisseur et le type de pièce. Une première cuisson à 980 degrés dite « biscuit » va rendre la pièce solide et perméable. Ensuite vient l’émaillage et une seconde cuisson à 1000 degrés qui donnera le brillant l’imperméabilité et la finition de la pièce.

J’utilise de la faïence fine ou chamottée pour les feuilles et les spirales, de la porcelaine pour les bijoux et les photophores qui elle cuit à 1280 degrés.

Chaque pièce est unique, témoignage d’un passage et d’une existence. »